Quand les fils de Novembre nous reviennent en Mai,
Quand la plaine est fumante et tremble sous Juillet,
J. Brel
Au fils de novembre
Je t'ai croisé au détour d'un sentier
On y parlait de poésie
Ton visage m'intriguait
et pourtant sauvage presque inquiétant
Moi je vivais l'euphorie
toujours autour de la poésie
Dans mon jardin des musiciens
accompagnaient mes mots
C'était le Solstice d'été
Très vite un choc électrique
Avalanche de paroles et d'orages
Nous étions en été
Tu écrivais
J'écrivais
Nos mots se sont croisés chevauchés
heurtés
Nos cœurs se sont affolés
Le chemin tortueux grimpait grimpait
Oui l'Amitié se nimba de désirs brûlants
Voyons voyons __ Etait-ce bien raisonnable
Et de rire à la folie
Toi homme de l'hiver
Moi femme de la lumière
Il y eut quelques grêlons
qui bombardèrent nos neutrons
Et passèrent les jours les semaines
les mois les années __ Déjà !
Je te retrouve en cette fin novembre
En ce jour qui te vit naître
Moi balbutiante, hésitante
Toi horripilé par ces commémorations
Encore un anniversaire !
Mais la tradition mon petit clown
Voyons ça filera vite
Alors osons souhaitons
Et surtout aimons-nous !
Françoise
le 27 novembre 2017
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